Grotte de Marie-Madeleine

Alors que nous sommes encore au mois de janvier, et que je continue encore à travailler sur mes intentions de l’année 2022, je me suis souvenue d’un souhait que j’avais eu l’année dernière : rééquilibrer mon énergie féminine.

Bien que le renouvellement des vœux de mon Mariage Solo à Santorin m’ait déjà grandement apportée, je cherchais à en savoir plus.

Et justement lors d’un cours très spécifique sur le sujet, j’ai eu l’occasion de découvrir l’histoire incroyable de Marie Madeleine.

Et après vous avoir parlé de Paris, où je passe un séjour incroyable (suivez-moi sur Instagram), je vous emmène dans le Sud de la France, découvrir la grotte de la Sainte-Baume.

Marie Madeleine aussi appelée Marie de Magdala ou Marie la Magdaléenne est un personnage important du christianisme, elle est d’ailleurs la femme la plus présente dans le Nouveau Testament.

Disciple de Jésus, elle est le témoin de la Passion du Christ et assiste à sa résurrection. En charge de prévenir les apôtres, elle devient l’Apôtre des apôtres.

Les théories divergent pour savoir si Marie Madeleine était aussi Marie de Béthanie - celle qui versa du parfum sur Jésus – mais aussi la femme pêcheresse – délivrée de 7 démons et convertie par le Christ.

Selon la légende, lors des persécutions contre les Chrétiens après l’Ascension, elle aurait quitté la Galilée (Palestine alors) avec d’autres disciples, pour accoster aux Saintes-Maries de la Mer, dans le sud de la France.
​
Elle s’installe quelque temps à Marseille, et évangélise la région puis, suite à l’appel divin, elle marche jusqu’à la grotte de la Sainte-Baume pour y vivre les 30 dernières années de sa vie.

Et tout comme elle, pour pouvoir accéder à la grotte, on doit traverser la forêt de la Sainte-Baume.

Appelée forêt relique car elle est restée identique à celle présente à la fin du tertiaire, elle n’a jamais été touchée par l’homme.

De plus, elle abrite des espèces végétales très différentes de ce que l’on retrouve en Provence habituellement : chênes, hêtres, pins d’alep, if, houx, érable, tilleul, sorbier, sapins, cèdres...

Mais aussi des fleurs : orchidées, narcisse des poètes, violette, genêts, lis Martagon, fougères.

Un ensemble de 138ha à une altitude moyenne de 750m riche d'une faune et flore extrêmement variées.

La traverser alors qu’elle porte ses couleurs d’automne est un ravissement, et pouvoir me reconnecter à Mère nature dans un tel décor est une grande chance.

Evidemment je n’ai pu m’empêcher d’enlacer un arbre !

A flanc de falaise, le sanctuaire nous apparait au milieu des feuillages…

Depuis les années 2000, 8 frères dominicains vivent là et accueillent les 500 000 visiteurs annuels.

Mais depuis le 5ème siècle, des moines ont été gardiens de ce lieu, les Rois, Reines et Papes venant s’y recueillir.

Bien que pillé pendant les guerres de Religion et détruit à la Révolution française, le sanctuaire a été reconstruit au 19ème siècle, et s’est agrandit.

Aujourd’hui, il s’agit aussi d’un lieu de pèlerinage pour les parents qui ont perdu un enfant.

La vue est à couper le souffle, pas étonnant que Marie Madeleine ait trouvée en ces lieux, le parfait endroit de prière et de dévotion.

Avec quelque émotion, j’entre dans cette grotte naturelle qui a été creusée par l’érosion.

Bien plus grande que ce à quoi je m’attendais, elle s’étend sur 2 niveaux, l’étage inférieur étant consacré au recueillement des enfants décédés.

Une estrade derrière l’autel contient les reliques de Marie Madeleine.
​
On se sent protégé par cette roche mais nullement enfermé grâce à la sérénité du lieu.  

​Et pour finir cette découverte, on a continué notre balade et grimpé à 1100m d’altitude pour profiter de la vue incroyable au sommet de cette barre rocheuse de 12 km de long, apparue lors de l’ère secondaire.
 
Je remercie mon ami Magali et sa tante, pour m’avoir accompagnée dans ce pèlerinage. Cela restera un souvenir inoubliable.

Pas d’article la semaine prochaine, je multiplie les visites à Paris pour satisfaire votre curiosité et la mienne avec.
 
Très bonne semaine !
 
Love & Joy,
L.