Helena Rubinstein

Comment ne pas parler de cette femme qui fait retentir dans ma tête ce mot qui m’obsède : empire !
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Il y a quelques années, alors que je développais un projet personnel de création d’entreprise, c’est le parcours d’Helena qui m’a inspiré et donné envie de me lancer. La page de présentation de mon business commençait par cette introduction :

Helena Rubinstein a déménagé de Pologne en Australie en 1896, sans argent et peu d'anglais.

Sa première crème s'appelait Crème Valaze, un nom français pour évoquer Paris, symbole du luxe et de l'élégance et vendu aux femmes riches vivant à Melbourne, puis après Sydney, Londres, New York…

Elle a été une pionnière de l'industrie cosmétique et elle est devenue l'une des femmes les plus riches du monde en créant la société éponyme Helena Rubinstein Incorporated.

De plus, elle comprenait mieux que quiconque l'importance du marketing et comment satisfaire les besoins des clients, et c'est pourquoi à sa mort en 1965, son empire était estimé à 60 millions de dollars américains et il est toujours florissant aujourd'hui.

Aujourd’hui, grâce à la magnifique exposition « L’aventure de la Beauté » qui a eu lieu à Paris en 2019 au MAHJ, je vais vous faire découvrir son histoire et pourquoi elle est une grande source d’inspiration pour moi.

Croyez-moi Helena Rubinstein est une femme à connaître…

Femme complexe et déterminée, elle est sans conteste l’une des pionnières du féminisme.
 
Née Chaja Rubinstein à Cracovie (Pologne) en 1872 dans une modeste famille juive, elle refuse un mariage arrangé et la vie qu’on veut lui imposer. En 1896, à l’âge de 24 ans, elle prend le bateau seule pour l’Australie.
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En 1902, elle crée sa première crème pour le visage Valaze, et un an plus tard ouvre son premier salon de beauté à Melbourne (Australie).

Passionnée de mode, elle s’habille en Chanel, Poiret, Worth, Dior, Balanciaga, Rodriguez, indispensable selon elle en tant qu’ambassadrice d’une marque de beauté...

Collectionneuse à partir de 1908, elle fréquenta les plus grands artistes : Chagall, Dali, Picasso, Marcoussis…

Une exposition sur sa collection d’art africain est actuellement à Paris au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Je vous ai mis une vidéo à la fin de l’article.
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Elle contribua également à de nombreux musées et fût aussi le sujet de nombreuses œuvres d’art.

En 1914, elle part ouvrir son premier salon de beauté à New York. Elle fait alors appel aux plus grands architectes, décorateurs et artistes.

Toute sa vie l’art sera une part importante de sa créativité.

De grands noms auront la charge de ses salons, boutiques, vitrines mais aussi de ses résidences.

Soucieuse du détail et de la nouveauté. Elle ne cesse de chercher et d’inventer, on lui doit entre autres la classification de la peau (sèche, normale et grasse), la crème solaire, le mascara en tube et les instituts de beauté.  

Entre 1915 et 1918, elle connaît une expansion aux Etats-Unis avec l’ouverture d’une usine et la première école d’esthéticienne.

En 1939, grâce à la collaboration avec la créatrice du premier mascara waterproof, Helena crée l’évènement en organisant un ballet aquatique pour présenter le produit. Succès considérable.

Un an plus tard c’est l’ouverture d’un salon pour hommes à New York !

Pour Helena, la beauté était une arme dans le combat pour que la femme devienne l’égal de l’homme. En se sentant belle dans son corps, la femme prend confiance en elle, elle ose et s’émancipe.  

 « La beauté n’est rien sans l’entretien du corps. » Helena Rubinstein

​Prendre soin de son corps, une évidence pour elle, pas seulement des soins du visage, mais aussi des massages, la diététique, la respiration et de l’exercice physique. Elle créé même son propre cours de gym la Rubinstein Rythmique.

La science au service de la beauté, indispensable pour innover, être crédible et écouté, elle visite ses usines en blouse blanche.

Surtout elle comprend comment utiliser l’image au service du commerce : le marketing !
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Mais Helena c’est aussi une philanthrope, en plus de l’Art, en 1953, elle crée une fondation pour l’éducation des jeunes filles défavorisées.

Elle aimait les belles choses, la mode, les bijoux, l’art et la science.

Elle voyagea beaucoup, installa ses salons et laissa son empreinte à Melbourne, Sydney, Vienne, Paris, New York, Londres, Tel-Aviv… Une citoyenne du monde, une superwoman.

Mariée, mère de deux enfants, divorcée et remariée à un homme de 23 ans son cadet, elle n’oublia pas d’être une femme derrière la femme d’affaires. Elle s’éteignit à New York à l’âge de 93 ans.

La marque Helena Rubinstein fût officiellement créée en 1920. Soit 100 ans cette année !
La jeune Chaja aurait-elle jamais imaginé une aventure pareille et un tel héritage ?

On ne peut que saluer son audace, sa décadence et sa persévérance !

A relire mes autres articles de la Série Superwomen.
 
Je n’ai pas encore d’empire, mais j’y travaille plus que jamais, et Mon Mariage Solo à Santorin laissera certainement une trace dans la mémoire de beaucoup de gens.
 
 
Bonne semaine à tous, prenez soin de vous !
 
Love & Beauty,
L.