Superwomen 2

Voici le 2ème article de la Série Superwomen, si vous avez manqué le 1er article cliquez sur le lien suivant : Superwomen.

​Est-ce qu’on naît superwoman ou le devient-on ?

Voilà la question que j’aimerais poser à certaines femmes et plus particulièrement à Ruby Bridges.

Le 14 novembre 1960, alors âgée de 6 ans, Ruby fût la première enfant noire à intégrer l’école de blancs William Frantz Elementary de la Nouvelle Orléans en Louisiane (U.S.A.).

Elle dût être accompagnée de marshals fédéraux sur ordre du Président Eisenhower, car la police locale refusait de la protéger. Le premier jour de classe elle le passa avec sa mère, dans le bureau du directeur, ne pouvant accéder à sa classe à cause des protestants. La première année, une seule enseignante accepta de lui faire classe et Ruby en était l’unique élève.

Ruby n’avait pas conscience de l’histoire qui était en train de se jouer et combien cet évènement allait déterminer sa vie. Cette femme accomplie dirige aujourd’hui la Fondation Ruby Bridges créée en 1999.

Loin d’avoir traumatisé l’enfant qu’elle était, elle se bat pour « la tolérance, le respect et la reconnaissance de toutes les différences ».
​
Certaines personnes peuvent donc faire preuve d’un courage exemplaire sans s’en rendre compte, et cela dès leur plus jeune âge.

Je dis souvent que le courage naît de la détermination. Lorsqu’on souhaite quelque chose plus que tout au monde, on se bat pour l’obtenir, dépassant parfois les préjugés et l’incompréhension de ses proches.

Cela me rappelle la Reine Christine de Suède (1626-1689) qui renonça à son trône et à son pays pour ses convictions religieuses. Son désir de liberté dicta ses décisions et ni sa famille, ni ses compatriotes ne purent la retenir. Un destin tout tracé et fastueux mais pas celui qu’elle souhaitait. Bousculer les convenances, ébranler une monarchie, accepter les critiques, quand on sait ce que l’on veut et qu’on est déterminé à l’obtenir, rien ne semble impossible.

On nous choisit un destin et on en décide un autre, c’est là le courage ! 

Tout comme Christine, tout le monde peut découvrir du courage en soi, il suffit d’avoir la bonne motivation, un rêve qui nous fait nous battre pour le réaliser.

Bien sûr, cela rappelle le très célèbre discours de Martin Luther King Jr. du 28 août 1963 « I have a dream » (J’ai un rêve). Etre sûr de son droit et de ses convictions pour affronter la terre entière, braver la haine et la bêtise, suivre le chemin qu’on se trace malgré les tempêtes.

J’aime cette citation : Grandis à travers de ce que tu traverses.
 
Dans leur chanson Superheroes (chanson à la fin de l’article), le groupe The Script donne une définition du super héros que j’apprécie particulièrement :

When you've been fighting for it all your life
(Quand vous vous battez pour quelque chose toute votre vie)

You've been struggling to make things right
(Vous avez eu du mal à faire les choses correctement)

That’s how a superhero learns to fly
(Voilà comment un super héros apprend à voler)

Every day, every hour, turn the pain into power
(Chaque jour, chaque heure, transformez la douleur en force)
 
 
C’est cette assurance en mes décisions et mes choix qui ont déterminé mon courage à plusieurs reprises dans ma vie. Sans compter le respect et l’amour que je me porte. Je refuse d’accepter un futur qui n’est pas le mien, un futur dicté par l’entourage, la société, les stéréotypes, la politique, la religion, les médias…
 
S’aimer, se respecter, s’écouter, accepter qui on est et poursuivre ses rêves, c’est pour moi la combinaison du courage. Alors qu’attendez-vous pour libérer la bravoure qui est en vous et devenir votre propre super héros !!
​​​