Opéra Garnier Paris

Je ne pouvais pas attendre plus pour vous dévoiler ce merveilleux palais, car à vrai dire j’ai été tellement émerveillée, que je souhaitais absolument partager cette découverte.

Et pour ceux qui l’ont déjà visité, j’espère que vous apprécierez de le revoir sous toutes ses coutures.

Vous êtes familier avec mon intérêt pour l’architecture et l’art, il suffit de se rappeler certains de mes précédents articles :

• Château de Versailles
• Panthéon Paris
• Cathédrale de Reims
• Prouesse technique
• Le Musée du Design de Londres
• Le Palais de Kensington
• Le Rockefeller Center

 
Comme je vous l’ai avoué dans mon dernier article Lune de Miel 2, visiter l’Opéra Garnier était un de mes rêves.  

Il est vrai que j’ai déjà visité de magnifiques opéras comme celui de Sydney, Madrid, ou encore l’Opéra Royal de Londres dont je vous ai parlé dans mon article Bonne Année 2020, mais le Palais Garnier vous ouvre les portes du faste parisien et de l’élégance à la française…

Avez-vous déchiffré les mots qui se cachent sur le médaillon du plafond (photo dessus) ?
« JEAN LOUIS CHARLES GARNIER ARCHITECTE 1861-1875 ».
Et oui c’est lui qui a donné son nom à ce bâtiment.
 
Il sera ainsi achevé en 1875 à la suite d’un concours organisé par Napoléon III, après que l’ancien opéra Le Peletier ait été détruit dans un incendie.
Il est l’un des monuments emblématiques de Paris.
 
Après avoir dépassé la Rotonde des abonnés et le Bassin de la Pythie, laissons-nous transporter par l’ambiance grandiose et luxueuse du grand escalier. 
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Avec un peu d’imagination, on se projette très facilement en tenue d’apparat, nous voila transportés au XIXème siècle…

Une architecture éclectique qui allie les techniques modernes et la décoration classique. Toute la structure, charpentes et poutres sont en métal. Ce dernier est camouflé à grand renfort de stuc, plâtre, pierre, peintures, dorures, onyx, cuivre et marbre ! Pas moins de 3 marbres différents pour ce majestueux escalier.

Tant de couloirs dont on ne sait pas toujours où ils mènent, mais on se laisse volontiers porter, et on s’arrête souvent pour en admirer les moindres détails…

Rencontre avec les autres spectateurs avant la représentation, dans l’avant-foyer aux multiples céramiques et lustres dorés.

Puis, on finit par trouver sa loge, et on découvre la salle de spectacle située au cœur même du palais.

Certes ce n’est plus le plafond d’origine peint par Lenepveu, le peintre préféré de Napoléon III, mais une création de Marc Chagall conçue en 1964 à la demande d’André Malraux, ministre des Affaires Culturelles de l’époque. Elle représente l’histoire des arts de l’Opéra et de la danse.
La première peinture est toutefois conservée en sécurité dessous.

Le lustre quant à lui fait 5m de haut pour un diamètre de 4m, et pèse 6,5 tonnes. Cela me rappelle le magnifique chandelier du Radio City Hall à New York.

Une salle impressionnante de 31 mètres de large, 32m de profondeur et 20m de hauteur pour accueillir près de 2 000 fauteuils.

On ne peut rester indifférent devant une telle création…​

Mais voila l’entracte, arrêtons-nous quelques instants pour saluer nos amis dans le splendide Grand foyer et ses salons attenants, on se croirait à Versailles, entourés d’or et de miroirs…

Allons chercher ma coupe de champagne dans la Rotonde du Glacier avant que le spectacle ne reprenne, quelqu’un veut autre chose : café, orangeade, une pâtisserie ?
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Difficile d’imaginer qu’au-dessus de ce magnifique plafond peint se cache un studio de danse, et pourtant.

Terminons par la bibliothèque et le musée du palais, 600 000 documents conservés, des partitions, des photos, esquisses, lettres et pas moins de 100 000 livres. Mais aussi 8 500 objets incluant des tableaux, des maquettes de décors et des bijoux de scène…

De l’intérieur à l’extérieur, Charles Garnier n’a rien laissé au hasard.
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Il a choisi lui-même tous les artisans : peintres, mosaïstes et sculpteurs. Une décoration éclectique et très riche pour un résultat opulent mais néanmoins élégant.

Si vous prenez le guide multimédia proposé pour la visite, c’est lui-même qui vous expliquera tous les mystères de son œuvre.

Cette tablette interactive est vraiment complète, certes vous avez parfois l’air bizarre à pointer votre tablette au plafond, mais ça vaut vraiment le coup d’œil.

Vous découvrirez ainsi certains endroits qui ne sont pas accessibles au public, comme le studio de danse au-dessus de la Rotonde du Glacier, le Foyer de la Danse qui se trouve derrière la scène, ou encore la salle des costumes où sont entreposés les tutus !

​Je n’ai pas craqué à la boutique de souvenirs même si plusieurs danseuses souhaitaient être adoptées…

La prochaine fois, j’y retournerai pour voir le magnifique Ballet de l’Opéra de Paris, et nul doute que je sentirai la présence de son architecte tout autour de moi !
 
« Un véritable artiste n’est pas celui qui est inspiré, mais celui qui inspire les autres. » Salvador Dali
 
Bon week end à tous !
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Love & Joie,
L.