Puisque la semaine dernière, j’ai reparlé de la congélation de mes ovules à Madrid, je me suis dit que faire le point sur ce sujet qui m’est très personnel était une bonne idée. Pour rappel, ce cadeau de la science m'est arrivée un an après mon Mariage Solo à Santorin. Et pour cet article, j’ai choisi d’utiliser mes photos de nuages, toutes les photos sont les miennes, comme pour mon article Méditation. Le ciel est une grande source d’inspiration artistique et il représente pour moi l’espoir. Espoir que j’espère faire rejaillir et répandre dans ce monde patriarcal… Tout d’abord, je tiens à signaler qu’en juin 2021, la France fait toujours partie des 3 pays en Europe (Autriche et Malte) qui refusent le droit à la congélation des ovocytes pour les célibataires et les lesbiennes ! En 2019, une loi avait été votée pour permettre à l’ensemble des femmes d’avoir recours à cette procédure, malheureusement cette loi a été rejetée par le Sénat récemment, et à l’heure actuelle, nous n’avons absolument aucune idée quand tout cela sera possible un jour… Alors que nous célébrons le mois de la fierté pour la communauté LGBTQ+ dont je suis une alliée inconditionnelle, il me semblait important de rappeler cette anomalie du système. A l’heure d’aujourd’hui il parait impensable que les femmes célibataires et les femmes lesbiennes ne puissent pas avoir recours à la congélation et à la FIV ! Des femmes qui se rebellent pourtant, comme Teresa Xu, une femme célibataire de 31 ans qui est allée devant la justice chinoise en 2019 - autre pays qui interdit la congélation aux femmes célibataires – pour réclamer l’égalité des droits. Malheureusement là encore, aucun espoir obtenu. Une injustice d’autant plus criante que les hommes chinois peuvent congeler leur sperme, ce qui n’est pas le cas en France, pas de discrimination de genre de ce côté-là (bonne ou mauvaise chose, le débat est ouvert !). Après 40 ans de FIV (fécondation in-vitro) et 30 ans de technique de congélation, on avance que trop lentement. Et de plus en plus de femmes qui se rendent dans des pays étrangers (moi inclus) pour avoir recours à ce type de procédure, ce qui rappelle tristement le cas de l’IVG (interruption volontaire de grossesse). Sans compter que le coût du traitement et du voyage n’est certainement pas accessible pour tous. Des femmes incroyables qui ne cessent de se battre pour notre bonheur, le Dr. Debra Gook, australienne, ouvrit en 1994 la première banque mondiale d’ovocytes au Royal Women’s Hospital de Melbourne (Australie). Après 5 ans d’intense recherche, c’est elle qui a découvert la technique de congélation des ovocytes. Malgré cette grande avancée, le monde médical est réticent, pourtant la pratique de congélation de sperme date des années 70… C’est alors le Dr. Eleonora Porcu, italienne qui décide de suivre ses pas, puis le Dr. Nicole Noyes aux Etats-Unis. Merci à toutes ces femmes, et les hommes qui les soutiennent, qui nous soutiennent, pour faire changer les choses et offrir aux futures générations la liberté de choisir ! Relire mes précédents articles :
Et j’aimerais en profiter pour remettre à l’honneur ma série Superwomen :
Gardez la tête dans les nuages, le seul endroit où vous verrez le soleil, les étoiles et un arc-en-ciel ! Love & Joie, L.
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AuteurConfucius a dit "La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents." Catégories
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